La responsabilité principale du maître d’œuvre est de mener les travaux de construction ou de rénovation d’une structure (maison, local commercial, immeuble…) de la conception à la remise des clés. Sa première mission est de rassembler les documents d’avant-projet nécessaires afin d’obtenir le permis de construire. Ce document précise tous les détails du projet en plan et en volume.

En véritable chef d’orchestre, le maitre d’œuvre est chargé de sélectionner les artisans qui travailleront sur le chantier à L’Isle-Jourdain et de les coordonner afin de mener à bien les travaux qui lui sont déléguer. Il choisira les différents artisans (sans toutefois les imposer) en fonction de leurs qualifications, de leurs spécialités, de leurs devis mais également en fonction des différentes assurances auxquelles ils auront souscrit : assurance décennale, professionnelle ou responsabilité civile.

Comme nous l’avons vu précédemment, le maitre d’œuvre coordonne les différents corps de métiers intervenant sur le chantier de construction. C’est également lui qui valide la qualité des travaux effectués par chacun d’eux. À l’issue de chaque intervention et après sa validation, il en informe son client, afin de lui communiquer l’avancement des travaux.

La réception est “l’acte par lequel le maître d’ouvrage déclare accepter l’ouvrage avec ou sans réserve“, suivant l’article 1792-6 du Code civil (inséré par l’article 2 de la loi nº 78-12 du 4 janvier 1978 -Journal Officiel du 5 janvier 1978- en vigueur le 1er janvier 1979).

Il s’agit de la dernière étape de l’opération de construction. Le plus souvent, il s’agit d’une réunion entre le maître d’œuvre à L’Isle-Jourdain, les entreprises intervenantes et le maître d’ouvrage (le client). Tous examinent minutieusement la construction une fois achevée et en apprécient sa conformité.

Si le client émet des réserves, c’est le maitre d’œuvre qui se charge de régler les éventuels litiges avec les artisans dans le cadre des différentes assurances de maitrise d’œuvre.

Pour finir, il est conseiller, mais non obligatoire, de formaliser la réception de chantier par écrit, appelé « procès-verbal de réception de travaux ».